mardi 5 juillet 2011

Los Angeles vs Paris : à perte de vue.

Comme tout expat' qui se respecte, on a passé une année à comparer Los Angeles et Paris. Des musées aux styles vestimentaires. De la musique à la nourriture. Nous avons découvert Los Angeles au travers nos yeux très parisiens.
D'où l'idée de céer une nouvelle rubrique à ce blog : 
LOS ANGELES vs PARIS.

Episode 1 : à perte de vue...
 Et on n'oublie pas de voter ; pas pour Los Angeles ou Paris mais pour notre blog au concours cosmo :


mercredi 22 juin 2011

Celles qui suivaient des cours de "drague" à l'américaine


Il faut bien se l’avouer, les filles rêvent – même les plus désabusées – de la rencontre idéale. Le mec qui ne drague pas, que l’on ne drague pas mais qui, comme par enchantement, débarque dans votre vie avec ses slips sales, sa playstation et ses T-shirt troués! 
Vous savez bien, le mec qui ramasserait votre paquet de Panzani tombé par mégarde au Monoprix, un frottement de mains, un échange de numéro et la bague au doigt.
Celui qui lirait un roman de Kerouac au café du coin et qui vous demanderait d’une voix rauque: vous l’avez déjà lu?

Les Américains ne draguent pas… Les jeux de séduction ? N’y pensez même pas. Ici tout est réglementé, formel. Il y a les  fameux dates et l’entretien qu’on vous fait passer :


-       C’est quoi ton signe astrologique? – pour peu que vous soyez poisson et lui taureau MY GOSH


-       Tu fais quoi dans la vie / et combien tu gagnes ? – au cas où vous ne seriez pas un assez bon parti…
Après presqu’un an passé à Los Angeles, elles n’avaient pas encore saisi toutes les subtilités du mode d’emploi du Californien… jusqu’à ce qu’un de leur pote Ricain leur révèle tous les secrets…
Leçon de drague – comment faire succomber un Américain ?

A utiliser dans n’importe quel contexte, à tous moments de la journée, avec tous hommes américains susceptibles de vous plaire.

La fille qui sait ce qu’elle veut: Let me tell you more about French culture… In France, we have a lot of culture: we have French bread and smoking… we’ve also invented French kissing but in France we just call it kissing. Should I teach you French kissing?
La fille un poil romantique: I came here from France and I’ve dreamt about American boys. I have a flight to go back tomorrow…
La fille drôle: You look familiar. Oh yeah, of course, you’re my next boyfriend.

Maintenant, par esprit d'investigation, il ne leur restait plus qu'à mettre en pratique ces quelques conseils..

Et n'oubliez pas, continuez à voter pour nous ;)



mercredi 15 juin 2011

Celles qui filmaient Los Angeles - Part II

Continuez à nous suivre à travers Los Angeles Step BY Step PART II

Et n'oubliez pas de continuer à voter pour nous :)

dimanche 12 juin 2011

Celles qui se badigeonnaient d'autobronzant en Californie.

Ecouter : Olivia_ruiz-elle_panique.mp3


 Tout le monde pense qu’à Los Angeles, les filles sont jolies et bronzées toute l’année. MENSONGE ! Nous sommes le 11 juin et nous vivons depuis quelques semaines ce que les angelins appellent le « groomy june ». En deux mots : TEMPS POURRI.
Désespérées par la clarté de leur peau à deux jours du bal de promo, elles n’avaient plus le choix : autobronzant. Une maitrisait cet outil, l’autre moins…

Celle qui maitrisait l’autobronzant.
Elle avait parfaitement retenue la leçon de Chantal, conseillère chez Marionnaud.
(A lire avec une voix de conseillère de chez Marionnaud)
LECON N°1 : « Appliquer l’auto-bronzant la veille de l’événement et de préférence le soir. Ca évitera tout frottement avec les vêtements. »
LECON N°2 : « N’oubliez surtout pas de faire un Gommage juste avant l’application. Nous avons ce très bon produit de chez Clarins. »
LECON N°3 : « faites parfaitement pénétrer le produit dans la peau afin d’obtenir une application bien uniforme. Les produits bon marché laissent souvent des traces mais soyez tranquille avec le produit que vous avez acheté : il est certes plus cher mais très facile à appliquer. Et surtout n'appliquez qu'une couche même si vous avez l'impression que ça ne se voit pas.»
LECON N°4 : «  Ne faites rien pendant les quelques heures qui suivent l’application. Détendez–vous devant une bonne série… »
Certes, elle était ressortie appauvrie mais son autobronzant Lancôme et son gommage Clarins ne l’avaient jamais trahie. Eté comme hiver, elle avait trouvé la combinaison idéale pour des jambes parfaites. 

Celle qui ne maitrisait pas l’autobronzant
Elle avait pourtant suivi à la lettre les recommandations de Chantal fidèlement rapportées par sa copine (même le ton y était). Enfin du moins c’est ce qu’elle avait cru…
Note aux lecteurs : Elle n’avait jamais utilisé d’autobronzant auparavant.
  • Le gommage –  okay c’était du Nuxe et pas du Clarins – mais elle l’avait fait.
  • N’en mettre qu’une seule couche – elle en avait mis deux.
  • En mettre la veille : elle en avait mis la veille et au petit matin…
  • Buller devant une série TV, ça elle savait faire.
Se relaxer : ces derniers temps c’est pas comme si elle était stressée hein…
Et au réveil, elle file chez la copine conseillère beauté en montrant ses jambes : aaaah putain… non j’ai les jambes orange… Je suis censée être époustouflante pour prom et regarde.
Panique à bord !

Et n'oubliez pas, vous avez le droit à un vote par jour :


vendredi 10 juin 2011

Celles qui prenaient des nouvelles du producteur et du réalisateur...

Ecouter : Emiliana_Torrini_-_Big_Jumps.mp3

Un soir où la lassitude avait eu raison de leurs pauvres êtres, le souvenir du producteur et du réalisateur vint les hanter – entre temps évidemment, quelques rencontres mais pas THE RENCONTRE… Les filles qui s’ennuient un soir de semaine finissent toujours par envoyer un sms, on ne sait jamais, au cas où le mec répondrait…
Le secret du sms « Je reprends le contact après quelques mois sans montrer que je suis DESPERATE » est simple: prendre des nouvelles tout en restant détachée, rester vague, ne pas donner de motif du genre « I was just thinking about you and… » car là, vous serez vite cataloguée de fille en galère de mecs.
NEUTRE, CLASSE ET TOUJOURS DANS UN ANGLAIS MALADROIT POUR LA FRENCH TOUCH.
Prendre des nouvelles & être détachée ça donne un truc bref, sorti de nulle part qui au final vous fout autant la honte mais bon le ridicule ne traverse pas l’Atlantique à ce qu’on dit, du coup, elles ne prenaient pas trop de risques…
Une réponse
Un sms
Une réponse
Un sms

Puis THE REPONSE : I AM IN LOS ANGELES CUZ I HAVE A SCREENING TOMORROW. IT WILL BE GREAT IF YOU COME. Elles hésitent à y aller évidemment – pendant au moins 30 secondes – elles pèsent le pour et le contre:
POUR
CONTRE
- le monde du ciné, on est à Los Angeles faut voir ce que c’est…
- Un réalisateur
- Un producteur
- les remarques des copains on les met sur le compte de la jalousie hein
- heu Un réalisateur & Un producteur
- on ne les connaît pas vraiment
- on leur a posé trente lapins avant qu’ils repartent à NYC du coup bon…
- les copains qui passaient par là avaient dit qu’ils avaient une gueule de « Tox »

Vous l’aurez bien compris, la curiosité et l’envie de découvrir les dessous du cinéma étaient plus fortes que tout NON elles n’étaient pas SUPERFICIELLES.
To becontinued…
Et souvenez vous, WHAT HAPPENED IN LOS ANGELES STAYS IN LOS ANGELES !!!

mercredi 8 juin 2011

Celles qui se préparaient pour prom'.

J-4... Nous y voilà. Notre tout premier bal de promo. Une soirée entière dédiée à sa préparation s'imposait!

Bilan : aucun choix de chaussures ou de robe n'a été arrêté !

dimanche 5 juin 2011

Celles qui filmaient Los Angeles - Part I


Los Angeles, la ville filmée sous tous les angles...

Ce mini film se divisera en 3 parties: vous nous suivrez pas à pas à travers la Cité des Anges.

Une petite préférence pour le Hollywood Cemetery. Le lieu pour le "perfect date". Romantique, un picnic, une movie (encore mieux si c'est un bon vieux américain un peu scary). Les Angelinos y vont bien équipés: chaises longues, couvertures, verres à vin, et l'incontournable pop corn. 
Les beaux garçons n'hésitent jamais à prêter une couverture aux deux frenchies novices qui se les gèlent; ils sont bien ces Américains.

PS: Nous prenons de gros risques d'investigation - pas si facile de filmer les gens dans la rue sans qu'ils nous voient - mais pour l'investigation nous sommes prêtes à tout!
Keep reading our blog guys

samedi 28 mai 2011

Celles qui vivaient au milieu des stars...

Voir le Fichier : Lady_GaGa_Paparazzi_Acoustic.mp3

 
Il y a d'abord eu ces rencontres; en rien hasardeuses, elles étaient plus provoquées par un sms de copine : "ramenez-vous, y a duris à Wacko ! "


 Puis, nous avons traversé une longue période "stars de séries télé" : du figurant qu'on reconnaît sans savoir pourquoi à l'acteur has been qui nous rend totalement hystérique : "Oh my Goshhhhhh. C'est David de Beverly Hills !!!! "


Et enfin, il y a LES rencontres avec THE big star. Celles qui arrivent totalement par hasard à la sortie du boulot ou à la sortie d'un rendez-vous médical. A chaque fois, tu cherches ton appareil photo dans ton sac. Mais, une fois que tu as la main dessus, tu n'oses plus le sortir : "c'est bon, je ne suis pas une groupie". Et, elles se terminent toutes par un "Allo, Cindy ? Tu devineras jamais qui je viens de croiser ? "





Celles qui découvraient Los Angeles… ou le post par lequel on aurait dû commencer…

Quelques mois avant le GRAND départ.
- Non mais vous déconnez là… Vous n’allez quand même pas partir vivre aux États-Unis…
- Bah si pourquoi? – répondent-elles naïvement – L’ American Dream mec !
- Et bien moi, je ne foutrais jamais un pied aux Etats-Unis. 

On a tous un ou deux potes qui en bons frenchies français sont anti-américains. Pourquoi? On l’ignore… Parce que c’est «tendance» de les détester ces «Ricains» ou parce qu’on a une dent contre MacDO depuis que l’on a découvert que le 280 ne pesait pas réellement 280 grammes… 

Les Américains on les aime ou on les déteste? A vous de décider!
  •  Les Américains ne mangent que des burgers et pour eux, le bio est un concept encore très obscur...
FAUX
Les burgers sont délicieux mais les Angelins ont leur propre caverne d’Ali Baba Organic: Trader Joe’s. http://www.traderjoes.com/


Yummy Burgers at Fred 62, 1850 N Vermont Avenue
  • Les Américains adorent le «drama» et l’exagération, hurler dès qu’ils se voient comme s’il s’agissait de grandes retrouvailles, se prendre dans les bras…

How I Met Your Mother – SEASON 4



VRAI 
Les Américains sont plutôt « expressifs». Ils se «hug», se donnent des tapes amicales dans le dos, se jettent des «it was SO good to see you dude»…
Pourquoi le hug nous interpelle? C’est un câlin avec distance de sécurité… Pas de contact de torses. Mais attention, pour un Américain, faire la bise est trop intime alors que serrer un inconnu dans ses bras c’est USUAL.

Petite leçon de "Hug" How to give the perfect man hug. 
  • Les Américains se prennent pour les Rois du Monde, ils aiment leur pays : God Bless you America… 
VRAI 
Depuis que l’on est capable de tenir seul une télécommande en main, on se gave de séries américaines et de téléfilms larmoyants (M6 tous les après-midi), de films où Bruce Arnold Sylvester Will le super héros sauvait l’Amérique... 


  • Les Américains sont tous obèses... Salle de sport, c'est quoi ça?
FAUX
Les rues de Los Angeles sont parsemées de:  




mardi 24 mai 2011

Celles qui allaient à une expo sur le "Street Art"...

Voici quelques clichés pris lors d'une expo sur l'art urbain. Plutôt sympa dans l'ensemble mais tout de même un gros point négatif: une mise en scène beaucoup trop exagérée, des bruitages pas toujours appropriés et finalement quand on y réfléchit bien de l'art de rue dans un musée really?

http://www.moca.org/audio/blog/?p=1522






samedi 14 mai 2011

jeudi 14 avril 2011

Celles qui recevaient des sms...


Vous vous souvenez du réalisateur et du producteur ? Eric et Ramzy ? Et bien, durant la semaine qui suivit leur rencontre, elles reçurent un nombre incalculable de sms… Du compliment facile aux invitations à prendre un verre…


Elles répondirent poliment à chaque message mais déclinèrent chaque invitation. Echanger des textos en anglais, ok ! Mais assurer un date en anglais sans l’effet du Chardonnay, elles ne s’estimaient vraiment pas prêtes.
Et les deux cinéastes repartirent vers Istanbul, New-York, Paris pour terminer le montage de leur film…

To be continued...


mercredi 13 avril 2011

Celles qui rencontraient celui qui se mariait pour la Green Card.


Terrasse de café « posh & frenchie ».

Après de longues semaines de travail ardu passées dans la Cité des Anges, elles sirotaient un verre de Chardonay, à l’affût d’une nouvelle rencontre.
Le plus drôle dans les rencontres inattendues c’est que les voisins de table semblent toujours suivre votre conversation et ce, même s’ils ne parlent pas la même langue que vous…

Edward est assis à côté de nous. Il regarde les gens passer, laisse traîner son oreille par ci par là, hoche bêtement la tête, sourit timidement.
Edward a le teint pâle, presque maladif, de petits yeux malicieux couleur noisette arpentés par de grands sourcils noirs.  Il fume clope sur clope et cultive son côté «artiste torturé».  Il a l’air plutôt sympa.

Toutes discussions commencent ainsi:
« Where are you from guys ?
-  France.
-  Oh ! You’re French.
-  Yeah… We know that sucks… (Ruse de notre part car souvenez-vous, on cultive la French Touch)
-   No, no that’s  soooo cool, I am from England and my friend is from Philippines.

 Edward rêve de devenir acteur. Blockbuster, pièces de théâtre, music hall, spectacles de rue, il prend tout. Anglais d’origine italienne, il a tout plaqué dans l’espoir d’avoir son nom sur l’une des étoiles d’Hollywood Walk of Fame. Il est désabusé ou du moins, il en a l’air… Du Starbucks au House of Pie, il use ses semelles sur les trottoirs de Vermont Avenue.
Un acteur ne se balade jamais seul, un pote tout aussi désabusé l’accompagne partout. La profession du « Bro » est… attention… Réalisateur… Non, déjà rencontré… Acteur… 99,9% de chance, mais non… Bar Tender… arf, non. Photographe, YOU WIN !
Edward, qui comme vous l’aurez sûrement compris, ne s’appelle pas vraiment Edward, tient son surnom de son plus grand rôle : une interprétation de Edward Scissorhands sur les trottoirs d’Hollywood Boulevard.


Edward habite aux Etats-Unis depuis quelques mois déjà. Il est marié. Mais attention, Edward n’est pas amoureux de sa femme. Au pays où l’on consomme tout jusqu’aux Relationship, il serait très mal venu de prononcer le « L word ».
Edward a épousé une américaine, une vraie mais pas pour les bonnes raisons… Il a prêté serment d’amour éternel et de fidélité pour un bout de plastique vert. Edward a épousé la Green Card, le droit de s’installer et de travailler aux USA sans visa, la possibilité de réaliser son American Dream…

Et depuis sa vie est un enfer… Sa femme l’aime! Ah ces femmes ! Elles sont connes aussi à tomber amoureuses…  Quand elles ne sont pas adultères, elles aiment et quand elles n’aiment pas elles sont frustrées… Toujours un truc quoi!
Il avait été pourtant bien clair Ed… No love, No love, ce n’est pas comme s’il ne parlait pas anglais non plus !

Moralité : À Los Angeles, Paris, Tokyo ou Madrid une femme reste une femme… Mais que veulent les femmes ? Des dollars ? OUI évidemment mais pas seulement. Un Ipad et un fer à repasser vapeur ? Why not…
Mais ce qu’elles veulent vraiment c’est qu’on leur chante des ritournelles, qu’on leur dise qu’elles sont belles le matin au réveil, qu’on leur apporte des croissants au lit, qu’on les regarde pendant des heures, qu’on lise dans leurs pensées, qu’on les demande en mariage pour de vraies raisons… même si c’est pour divorcer et garder la maison, le chien et le gosse.

Romance mes amis Romance.


jeudi 7 avril 2011

Celles qui avaient rencontré un réalisateur et un producteur à la terrasse d'un café.

Un lundi soir du mois d’octobre… Quelques semaines après leur arrivée…
Elles avaient pris l’habitude, après le boulot, d’aller prendre un p’tit verre de chardonnay à la terrasse de ce bistrot français qui leur rappelait « Paris, Oh Paris».
Une soirée plutôt banale s’annonçait.

Avant de continuer, il faut savoir que les Princes charmants du 21ème siècle n’ont plus de cheval blanc mais une Malboro Light à allumer.

Terrasse bondée d’une soirée chaude californienne. Les serveurs s’agitent d’une table à l’autre…
Un mec plutôt pas mal – ni trop beau, ni trop moche – leur demande:
"Ladies, do you have a lighter please? "
"****Elle pensent – Putain il speaks English et ça c’est sexy ***
""Yes of course" – dans ces cas-là mieux vaut exagérer la “French touch”, les Ricains adorent ça.

Mais ces Princes charming qui sont-ils ?
Pas trop mal sapés – petite veste de costume un peu trop longue pour un mec pas très grand qui ressemble à Eric de Eric et Ramzy et un grand chevelu aux lunettes qui à elles seules nous disent «ouais moi je suis un artiste you know» et qui ressemble à Ramzi de Eric et Ramzy. Le Turc producteur et le Palestinien réalisateur qui viennent chercher des sponsors pour le lancement de leur nouveau film. Oui, sachez-le à L.A ILS sont tous producteurs, acteurs ou  réalisateurs et bar tender la plupart du temps…Quant à elles, ce sont des filles qui boivent du chardonay et après quelques mots échangés, quand ils leur demandent si elles veulent s’asseoir avec eux, elles répondent «chhhhhhhhure».


© Jean-Claude Lother

Tout va très vite à El Lay et ni une ni deux les voilà à leur table.
Professionnels de la romance. Movie Maker. Femmes qui rient, femmes au lit ? C’est bien ce qu’on dit non ? Et bien non ! Les Françaises sont « hard to get dude ».
Il y a celui qui leur dit qu’elles sont belles et celui qui leur révèle que demander du feu n’était qu’une technique d’approche. Le premier est fan de Francis Cabrel, il leur parle de son ex, tu sais, celle qui lui a fait découvrir « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais », une Frenchie évidemment. Il y a celle qui dit ne rien comprendre aux règles du «date», et celle qui commande un autre chardonnay car elle a fait tomber son verre…
Ils disent avoir des butterflies dans l’estomac, que pour elles, l’alcool aidant, ils décrocheraient la lune…  Elles sont plutôt ravies même si elles n’y croient qu’à moitié voire pas du tout…
Tous trinquent aux rencontres fortuites, aux amitiés naissantes, au hasard sous le regard attentif des copains qui un par un passaient par là. Vermont Avenue sous la lumière des lampadaires. Ce soir-là, ils réinventent le concept de la street dance sur des paroles de Cabrel fredonnées par un accent anglo-saxon – mon enfant nu sur les galets – ils les regardent et se veulent poètes d’un soir – le vent dans tes cheveux défaits – et, leurs doigts pris sur leurs poignets, ils les font tourner sur elles-mêmes – et c’est à demi mots qu’ils avouent que quoiqu’elles fassent, l’amour est partout où elles regardent.

Et si seulement la soirée s’était arrêtée à ces quelques carafes de piquette…
Et là, venu de nulle part, le chanteur de rue, le vrai, celui qui récolte des quarter dans son étui à guitare. Dans leur quartier, elles croisent souvent ce chanteur aux faux airs de Brad Pitt sauf que lui, il est homeless et squatte les terrasses en échange de quelques coupes gratuites…
Il s’installe à leur table, échange quelques mots :
"On te connaît toi, tu es le Johny Cash du quartier…", il leur avait déjà poussé la chansonnette samedi dernier…
Et là, Brad Pitt se tourne vers Eric et Ramzy :
"They're so smart… You’re so lucky guys!"
En effet, le homeless qui n’était peut-être pas vraiment homeless les avait invitées avec deux autres copines à venir chez lui pour l’écouter chanter… Mon œil… Après quelques secondes d’hésitation, elles se rappelèrent qu’à Los Angeles comme ailleurs il ne fallait jamais suivre les inconnus… 
Mais sans rancune aucune, ils chantèrent tous en choeur du Johnny Cash et du Mike Jagger et enflammèrent la terrasse de ce café un peu trop «posh & frenchie». Et c’est sur cette belle note de musique qu’ils se séparèrent et échangèrent leur numéro…
To be continued…

Et souvenez vous, WHAT HAPPENED IN LOS ANGELES STAYS IN LOS ANGELES !!!

Celles qui arrivaient à Los Angeles.

En pleine chaleur estivale, elles étaient arrivées à Los Angeles remplies de rêves et d'espoir...
... parées pour de nouvelles avenures.


Bienvenue à Los Angeles !